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travailler dans la rue pour laisser une trace qui ne reste pas sur place est le but



Bernard Thomas

Avant de se libérer de la matière et d’en devenir le maître , Bernard Thomas en était l’esclave.

Né en 1953 à Constantine en Algérie de mère maltaise et de père tourangeau , Bernard Thomas n’a jamais pu fréquenter les écoles d’art car la disparition précoce de ses parents l’obligeant à passer les douze premières années de sa vie en pensionnat . Mais dès sa sortie il s’engagea sur les bateaux de La marine marchande.

Son école est la vie. Son maître , c’est lui-même.

Il parcourt ainsi le monde, l’Afrique , l’Australie , les îles du Pacifique... Autodidacte , il découvre et développe ses talents de sculpteur.

Mais la hiérarchie , la discipline et l’anti‐individualisme imposés à bord l’étouffent.

Pourtant la vie de nomade et l’appel de la mer resteront les plus forts.

Il décida alors d’embarquer sur un pétrolier. Les pieds dans le pétrole mais la tête dans les étoiles , Bernard rencontre « l’or noir ».

Mais ne supportant plus d’être l’esclave de la matière et des autres , il mettra fin à sa carrière de marin sans pour autant s’affranchir de sa vie de nomade, qu’il considère comme sa plus belle et sa grande source de connaissances.

Il parcourt l’Europe et fait la découverte d’un monde qui le pousse à devenir sédentaire : « l’artisanat » .

Bernard Thomas s’installe en Belgique . Intégré et reconnu dans cette société , il apprend la notion de liberté. En effet , il est possible de vivre libre sans s’asservir à un patron. Sa route croise alors celle de Michelle Knoblauch qui deviendra sa femme et son initiatrice au monde de l’art.

© Thomas Bernard


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